Ce que nous disent nos ancêtres de nous…
« L’hérédité est comme une diligence dans laquelle tous nos ancêtres voyageraient. De temps en temps, l’un d’eux met la tête à la portière et vient nous causer toute sorte d’ennuis. »
Olivier Wendell Holmes
Nous portons tous dans nos gènes notre code génétique, notre ADN, mais pas seulement.
Nous héritons également de nos ancêtres des valeurs, des croyances, des traditions, des traits de caractère, des comportements mais aussi des manières de penser et d’agir.
Nous pouvons parfois porter le même prénom, la même date de naissance que l’un de nos ancêtres ou bien la même blessure, la même maladie…
Et cette transmission transgénérationnelle fait que nous leur ressemblons, plus ou moins fort, que nous le voulions ou non.
Certains de ces héritages sont conscients, d’autres inconscients.
Nous sommes donc moins libres que nous le pensons car nous vivons des loyautés invisibles qui nous poussent à répéter, à porter des secrets, des situations d’échecs répétitifs ou des évènements douloureux.
C’est en réalisant un génogramme (un petit arbre généalogique indiquant les éléments essentiels comme les évènements marquants) que nous pouvons observer un schéma répétitif de dates, de prénoms, d’évènements, de métiers…
La loyauté d’un descendant qui porte une blessure, c’est une manière pour lui de rendre hommage en cherchant à commémorer la place de son ancêtre.
Et une des manière de retrouver la liberté de vivre notre vie est la pratique des constellations familiales car elles vont nous permettre de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les dynamiques douloureuses, les intrications qui se sont tissées dans notre famille.
Très souvent il s’agira de reconnaître ce que notre ancêtre a fait ou n’a pas fait et de lui redonner toute sa place avec gratitude et reconnaissance. C’est un travail d’acceptation d’une réalité qui a été et que nous pouvons reconnaître afin de nous tourner vers notre vie avec davantage de liberté.
Pour en apprendre davantage, je vous invite à découvrir ce magnifique ouvrage d’Anne Ancelin-Schützenberger « Aïe, mes aïeux ! ».
Je vous souhaite une bonne lecture.
Sandrine Giner
6 mars 2023